lundi 17 décembre 2007

Mardi 3 juin 2003




Lorsque l’on se couche tard, on se lève tard. Premier réveil, il est 7h30, ce n’est pas raisonnable. Second du réveil, il est 11h10, je suis vacant. Enfin je me sens vacant. C‘est bien la définition liée au mot vacances. C'est-à-dire être disponible, même à ne rien faire. Excellent bol de riz à midi, il faut bien compenser les excès de Riesling d’hier soir. Musique douce à bord, Mouskouri, Lemay. C’est bon la musique et les belles voix, lorsqu’elles ont des choses gentilles et douces à dire. Je suis romantique ce matin. Je suis seul, mais est-ce vraiment la solitude ? La solitude douloureuse, c’est peut-être seulement lorsqu’on n’est plus présent avec soi-même. L’après midi je vais prendre le métro pour aller dans le centre de Paris. Étrange, le ticket ne fait pas fonctionner la porte. Bon, ça va j’ai compris. J’ai vaguement entendu à la radio ce matin qu’il y a une grève. Il parait qu’ils ont des revendications pour la retraite. C’est quoi la retraite ? C’est comme les Anglais : se mettre en retirement. Oui, c’est bien ça : je suis retiré en retrait dans un coin du port de l’Arsenal. Sur ces considérations, le temps devient maussade, et je change de projet. Je vais en face au jardin des plantes. Visite des parterres, discussion avec deux vielles dames sur la beauté des roses. Puis visite d’une exposition qui n’a pas succombée à la fermeture du mardi. La vie du Sahara, les minéraux, les végétaux, les animaux, les personnes. C’est bien fait. Je pense à Marianne qui nous montré des photos de cette région. Elle m’a donné envie d’aller là bas. Mais il paraît que le système de navigation fluvial y est très réduit. Montée vers le belvédère du jardin. Exposition de plusieurs collections de fuchsias en mi-ombre. Dommage qu’Annie ne soit pas là, elle aurait craquer et eu beaucoup de plaisir à les regarder. Je fais quelques photos pour elle. Mal au dos, le paracétamol n’a pas d’effet, je rentre me reposer. Téléphone du soir, soupape de vie et de sécurité. Potage, bonsoir.