mercredi 19 décembre 2007

Mardi 17 juin 2003




Réveil à 6h00 et départ à 7h00. Les bateaux sur lesquels j’étais accroché pour la nuit ne sont pas des touristes, ce sont des lève-tôt. Ils travaillent, eux ! Éclusage avec des bandes de gros. La balade est toujours tranquille et sinueuse. Je suis les contours et les détours de la Seine qui borde la forêt de Fontainebleau. Les arbres sont immenses. Quand la forêt dense s’estompe, c’est pour laisser place à de très belles résidences. Il est vrai que Paris est tout proche, en voiture et sans embouteillage. Il fait chaud, trop chaud. Passage de l’embranchement du loing. Peut-être que je repasserai là, par cette rivière, lors d’un autre voyage. Une station service au bord de l’eau c’est rare, alors je fais le plein. Une dernière écluse sur la Seine, celle de Varennes. Elle est très grande, et nous ne sommes que 4 petits plaisanciers nous devons ressembler à quatre petits globules dans ce bassin de palplanches. Arrivée à Montereau dans la jonction Seine Yonne. Une controverse existe, à savoir que, à la jonction, la symétrie des deux rivières est parfaite, et que l’Yonne a un débit plus élevé que la Seine. Cela étant, à la sortie de la confluence, le nom devrait être celui de l’Yonne et non celui de la Seine. Ce qui entraîne, bien sûr, que c’est l’Yonne qui coule à Paris et non la Seine. Mais essayez de chanter : « sous le pont Mirabeau coule l’Yonne . . . . » combien d’autres chansons seraient ainsi sacrifiées. Là encore ce qui est promis dans le guide Navicarte n’est pas tenu. Est-ce que les gens qui les rédigent naviguent de temps en temps ? Amarrage sur un ponton à coté d’un bateau belge. Zut et rezut, l’électricité ne fonctionne pas. Un pêcheur me dit que le câble est coupé et que la municipalité s’en fout ! L’autre ponton est fonctionnel, je déplace le bateau, les belges me suivent. Un gros bateau de location arrive avec à son bord un groupe de 6 germains mâles. Tous largement sexagénaires, abondamment nourris à la pomme de terre et à la bière. Le port est si bien conçu que chaque fois qu’un bateau passe, nous avons droit à un cours de danse chaloupée.