lundi 17 décembre 2007

Jeudi 5 juin.



Courses le matin dans le quartier. Préparation du repas, Suzanne vient me rendre visite. Elle arrive à 13h00, bloquée à cause d’une manif dans le métro. Apéritif et repas bavard sur la terrasse du Baladin. Nous sommes bien. Avec elle je peux échanger autres choses que des banalités, elle a une écoute agréable et une vision des choses toujours intéressante. Après son départ, je passe des idées aux réalités, puisque Conchita a pris son congé, je fais la vaisselle à la main. Après midi, descente en Seine pour aller faire le plein. Le Capitaine du port m’explique que c’est simple, il suffit d’aller vers la péniche CHER en face du Ministère du Fric. Je passe l’écluse, je vais sur la Seine, je ne vois pas LA péniche. Je repasse, je ne vois pas LA péniche. J’ai la berlue ou je suis fada ? Enfin j’aperçois un petit bateau avec des pompes caché derrière le gros qu’il est en train de remplir. Ça y est, je l’ai trouvé. Bon maintenant comment vais-je faire ? Et cette putain de Seine qui n’arrête pas de me faire danser ! Je m’amarre sur le gros. Je gueule un grand coup pour manifester ma présence. Un Hollandais parlant français (espèce en voie de disparition) me dit : pas de problème, j’écarte mon arrière et tu te met entre les deux. Ouille, comment vais-je faire ? Pendant que je recule, il écarte son arrière et je me glisse entre les deux. C’est impressionnant de se sentir tout petit. Je me retrouve en sandwich entre les deux gros. Avec l’impression d’être le cornichon du sandwich. Petit plein, avec du rose. J’ai l’impression de très peu consommer. Le rose c’est moitié moins cher, ça marche aussi bien, mais c’est illégal. Mais je n’ai pas le choix, il n’y a que ça. Retour au port, écluse, amarrage, salut les voisins. Repas léger pour compenser le festin de midi. Téléphone à la maison, Navarro à la télé, puis bonne nuit les papys !