
Nous avons passé cette nuit à bord. Café, rangement, ultimes vérifications, tout est OK. Appui sur le bouton "Start". Le compteur d'heures marque 1712 heures, et le petit Volvo semble heureux de reprendre du service. Jacques m'accompagne pour 4 jours. Je partage avec lui les premiers tours d’hélice de ce voyage après 25 ans de partage professionnels et amicaux.
Il est 9 heures, recul presque silencieux dans le bras du Rontand à Albigny. Courte manœuvre pour sortir du bras, la Saône est là calme et tranquille comme le ciel de Verlaine. Direction l'amont, moteur à 2100 tours, le paysage commence à défiler, une famille de cygnes nous souhaite bon voyage. De gris le ciel s'encombre de gros cumulus bien blancs qui brillent sur des éclats de bleu. De courtes giboulées marquent régulièrement la vivacité de ce printemps. L'air est encore frais. Il règne un calme étrange sur la Saône, pas de bateaux. Je réalise que j'ai la bonne idée de partir le jour de la grève générale. Après vérification téléphonique, j'ai confirmation que les écluses de Saône sont fermées, nous ne passerons pas Dracé ce soir. Nous continuons en adaptant nos objectifs à la situation. Même sur un bateau il faut garder les pieds sur terre.
Arrêt à midi pour déguster une spécialité de Montmerle sur Saône. La pizza y est excellente accompagnée de beaujolais et de bavardages. Au retour au ponton, Jacques ne peut pas supporter qu'un système mécanique soit en mauvais état. Un taquet est mal fixé, il me fait sortir le sac à outils; dévisse, tape revisse et voilà nous pouvons repartir. Aura-t-il droit à une olive supplémentaire sur sa prochaine pizza? Même pas, mais il est comme ça Jacques !
Dans la lutte entre le soleil et les nuages, le soleil est déclaré vainqueur pour le round de l'après-midi. Le Baladin ronronne en plein milieu de la rivière, l'air est frais, on bavarde, on est bien. Personne au ponton de Belleville sur Saône, accostage, fin de la première journée de navigation. Fin d'après-midi tranquille, sieste + promenade + dîner, la sérénité existe-t-elle ? Bonsoir.
Il est 9 heures, recul presque silencieux dans le bras du Rontand à Albigny. Courte manœuvre pour sortir du bras, la Saône est là calme et tranquille comme le ciel de Verlaine. Direction l'amont, moteur à 2100 tours, le paysage commence à défiler, une famille de cygnes nous souhaite bon voyage. De gris le ciel s'encombre de gros cumulus bien blancs qui brillent sur des éclats de bleu. De courtes giboulées marquent régulièrement la vivacité de ce printemps. L'air est encore frais. Il règne un calme étrange sur la Saône, pas de bateaux. Je réalise que j'ai la bonne idée de partir le jour de la grève générale. Après vérification téléphonique, j'ai confirmation que les écluses de Saône sont fermées, nous ne passerons pas Dracé ce soir. Nous continuons en adaptant nos objectifs à la situation. Même sur un bateau il faut garder les pieds sur terre.
Arrêt à midi pour déguster une spécialité de Montmerle sur Saône. La pizza y est excellente accompagnée de beaujolais et de bavardages. Au retour au ponton, Jacques ne peut pas supporter qu'un système mécanique soit en mauvais état. Un taquet est mal fixé, il me fait sortir le sac à outils; dévisse, tape revisse et voilà nous pouvons repartir. Aura-t-il droit à une olive supplémentaire sur sa prochaine pizza? Même pas, mais il est comme ça Jacques !
Dans la lutte entre le soleil et les nuages, le soleil est déclaré vainqueur pour le round de l'après-midi. Le Baladin ronronne en plein milieu de la rivière, l'air est frais, on bavarde, on est bien. Personne au ponton de Belleville sur Saône, accostage, fin de la première journée de navigation. Fin d'après-midi tranquille, sieste + promenade + dîner, la sérénité existe-t-elle ? Bonsoir.
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