Souvent, pendant le voyage, une petite chansonnette m’est revenue en mémoire et sur les lèvres :
Dans la plaine les Baladins
S’éloignent au long des jardins
Devant l’huis des auberges grises
Par les villages sans églises
Et les enfants s’en vont devant
Les autres suivent en rêvant
Chaque arbre fruitier se résigne
Quand de très loin ils lui font signe.
Ils ont des poids ronds ou carrés
Des tambours des cerceaux dorés
L’ours et le singe animaux sages
Quêtent des sous sur leur passage
Appolinaire
D’autres ballades viendront bientôt rythmer les balades du Baladin.
Il y a 6 ans
2 commentaires:
voilà un bien beau périple qui a dû vous permettre d'aborder votre retraite avec plus de sérénité.
Je ne sais pas naviguer, mais vivre une aventure pareille, au fil de l'eau et en communion avec la nature, voilà qui me ravirait
Très belles paroles.
Appolinaire est un poète merveilleux
Beau blog et belle découverte.
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