mercredi 19 décembre 2007

Vendredi 6 juin 2003.



Balade et courses dans le quartier. J’ai déjà l’impression d’être un indigène. Retour par le jardin suspendu qui remplace l’ancienne ligne de chemin de fer de la Bastille. C’est petit, mais très bien fait. Repas rapide, puis avec un peu d’appréhension, passage de l’écluse et départ sur la Seine aval pour l’aventure. Pour l’aventure, c’est l’aventure ! Attente devant le feu rouge de régulation du pont de Sully un peu bousculé par les bateaux à passagers. Feu vert, c’est le rush. Les bateaux à passagers, les péniches simples, les péniches doubles, et le Baladin. C’est effrayant de se sentir petit et marginal. Un coup de barre à bâbord, un coup de barre à tribord et on enchaîne. Je passe l’île Saint Louis et l’île de la Cité en me faufilant entre les gros. Les pilotes des bateaux bus et autres bateaux de tourisme ont une attitude dégueulasse pour les petits bateaux. C’est des cons ! Mais le spectacle est grandiose. C’est super ! Ce qui est magnifique du quai, prend une dimension différente, amplifiée. La présence et le mouvement de l’eau change la vision et surtout la perception de cet environnement. Mes yeux sont écarquillés, il regardent le décor et surveillent très attentivement la trajectoire. Deux activité de nature différente te pas très compatibles. Après le pont de Iéna (tour Eiffel), le tourisme s’arrête là, donc le calme est revenu. Je continue la balade pour raisonner mon cerveau gauche et calmer les émotions de mon cerveau droit. Je file jusqu’à Boulogne, j’ai fini Ma traversée de Paris. Retour. Au passage du pont de Iéna, je retrouve la guerre des flots. Je n’ai pas vraiment eu peur, mais souvent j’ai été inquiet et toujours très attentif. Passage de l’écluse et retour au port. C’est bon le calme. Au retour, même un bateau de police s’est amusé à me faire danser la salsa sur l’eau. C’est un beau baptême. À refaire . . . . . enfin peut-être.