jeudi 20 décembre 2007

Mercredi 25 juin 2003



C'est au pied de l'échelle d'écluses que l'on voit le marinier. Les écluses se succèdent tous les 400 mètres. Le paysage change, varie, se recompose. Merveilleux canal. Mon accompagnatrice est là dès 9h00. Son objectif est de me faire passer 20 écluses. Mon objectif est d'arriver à Marigny. C'est difficile de dialoguer quand on n'a pas la même nature d'objectif. Le client, elle s'en fout. C'est le problème majeur de ce canal. Une gestion stupide par des gens qui sont peu compétents. Les éclusiers qui accompagnent ne savent pas ce que c'est un bateau, ni comment les cordes doivent être mises pour un amarrage dans une écluse. Un travail important d'équipement semble être mis en oeuvre sur ce canal. Mais la compétence et la courtoisie sont vraiment un manque majeur sur ce merveilleux canal. Ce canal, c'est un plat succulent, dans un restaurant distingué servi par des gens négligés. Quelle différence avec l'attitude des éclusiers du canal Saône Marne. Arrivée à Marigny où les anglais me rejoignent. Ils s'appellent Chrissie et Barry et viennent de Barkley, village au nord de Oxford. Balade dans le village, double tournée de bière dans le pub local, voilà de nouveaux amis. Discussion tardive sur le gazon avec un couple de Seurre dont le bateau est en panne. C'est ça la vie solitaire.